lundi, janvier 1 2024

DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE

Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou plutôt de disqualification – par notre ministre de l’Intérieur, des mouvements de lutte environnementales, complaisamment décrits comme « écoterroristes ». Un contresens, puisque le « terrorisme écologique » existe bel et bien dans le code pénal : c’est l’introduction dans l’atmosphère, dans les sols ou dans les eaux d’« une substance de nature à mettre en péril la santé de l’homme ou des animaux ou le milieu naturel ». Tout le contraire, donc, des actions d’une violence somme toute mesurée, menées pour contrer ce terrorisme-là par des militants, des citoyens, d’abord préoccupés par le bien commun et guidés par l’urgence climatique. L’arbrisseau de la bonne nouvelle du Conseil d’État ne masque certes pas la forêt des inquiétudes. Alors que l’énième COP (la 28e !) pour le climat vient de se refermer à Dubaï sur une énième prise de conscience ennuyée, suivie pour la énième fois d’une absence radicale de moyens pour mettre en œuvre un quelconque embryon de solution au dérèglement climatique mondial. Au passage la promesse de la France et de ses clients envisagent de tripler leur parc nucléaire en 20 ans (il n’y avait déjà pas assez d’eau cet été dans nos fleuves et nos rivières pour refroidir le parc actuel)… en attendant le prochain Fukushima ou le prochain Tchernobyl qui mettra tout le monde d’accord. Une flamme un peu vacillante, donc, que cette bonne nouvelle venue du Conseil d’État. Mais qui donne un soupçon d’espoir et rend aux citoyens quelques leviers d’action.

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mercredi, novembre 15 2023

La Paix, éternelle Utopie ?

Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire au cinéma. À la question « le cinéma est-il en train de mourir ? », Alice Rohrwacher (réalisatrice italienne de La chimère) répond qu’à notre époque si obsédée par l’individualisme, si abreuvée d’images qui nous assaillent du matin au soir, nous avons surtout besoin de lieux collectifs, de rites collectifs, où nous acceptons de perdre le contrôle et de nous en remettre au regard précis et épuré d’un autre. Et bien sûr de multiplier les perspectives de regard. Quand la poésie ou l’humour s’invite, c’est encore mieux ! « Le cinéma offre cette possibilité de connaitre l’étranger et peut-être de ne pas faire la guerre. »

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mercredi, juin 21 2023

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT

Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? 
Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelques années, discours qui a toujours cours,  au sujet du biocarburant (agricarburant diraient quelques personnes lucides) pour les véhicules ?
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait qu’avec de l’énergie nucléaire nous allons nous climatiser à gogo et avoir une croissance radieuse ? Toutes ces questions qui nous taraudent, taraudent notre société et donc le cinéma. 

Bien modestement, autant par raison que conviction, le réseau Utopia développe deux projets qui se veulent, comme on aime les faire, un cinéma alternatif et populaire, utilisant la ressource inépuisable qu’est le cinéma nourri de toutes les cultures, et accessible à toutes et tous, avec l’ambition supplémentaire de mener à bien une réflexion écologique en essayant de ne pas bouffer trop d’énergie dans sa contruction comme dans son usage.

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Justine Triet parle d’or

Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bien de critiquer le système qui vous nourrit », ou encore « voilà comment ces gueux nous remercient des subventions qui permettent au cinéma français d’exister ».

Voici donc une talentueuse réalisatrice à peine palmée d’or qui, passée la litanie de remerciements de circonstance débités la voix nouée par l’émotion (merci les prodigieux producteurs, les extraordinaires acteurs, le sensationnel co-scénariste, le formidable Frémaux (Délégué Général du Festival de Cannes), le généreux jury…), s’enthousiasme avec un lyrisme un peu appuyé pour « le modèle français que le monde entier nous envie ». Lequel modèle lui aura permis, après de longues années de patiente formation et trois longs métrages seulement, de signer avec Anatomie d’une chute, un très, très grand film, juste, impeccable de rigueur et d’efficacité, méritant indéniablement sa récompense. Justine Triet s’enthousiasme et tout aussitôt s’alarme de voir la fameuse « exception culturelle » française se dissoudre dans le grand bouillon néo-libéral qui tient lieu de politique publique, obéissant aux seuls objectifs de rentabilité contre quoi, justement, la nécessité de cette exception s’était imposée. Et de préciser qu’elle s’alarme moins pour elle-même que pour la jeune garde des aspirants cinéastes, qui au train où vont les choses sera privée des ressources dont elle a, elle, bénéficié. En quelques mots, enfin, elle a pu rappeler, et on l’en remercie, que cette même logique marchande aujourd’hui à l’œuvre dans tous les domaines a des conséquences dramatiques, « d’abord socialement » et est l’expression d’un « pouvoir dominateur de plus en plus décomplexé », comme on a pu le constater de toute évidence lors du passage en force de la réforme des retraites.
 

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Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 

Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. 
Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appels, réflexions sur la pérennisation et soutiens de fondations, propositions d’achat refusées, médiations et risques d’expulsion ! 
Maintenant, les bénévoles de Rosmerta souhaitent quitter le 7 bis rue Pasteur et entrer, en tout légalité cette fois, et par la grande porte, dans un ancien garage avenue de la Trillade.  Et pour cela, ils lancent une grande souscription pour une SCI citoyenne !

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dimanche, mai 14 2023

La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie

Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.

Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1898 lors de l’affaire Dreyfus, ses principes fondamentaux sont de défendre « toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé » et « de ne jamais accepter, même sous prétexte de la raison d’État, l’abandon des formes légales ».
 

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mardi, avril 4 2023

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF

Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.

À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations premium vendues par les uns et mirages techno-connectés des autres, nous est-il possible d’envisager le rapport entre les salles de cinéma et les spectateurs autrement ? À commencer par bannir le terme de « reconquête », sur les lèvres de certains, dont la sémantique en dit long sur le type de rapports induits… Comment se fait-il que l’on n’arrive pas simplement à penser cette question sous l’angle de l’échange ? 
Faire de la salle un lieu de vie et de partage, autour de cette ressource inépuisable qu’est le cinéma, pour nous interroger sur nos vies, nos désirs, nos histoires… : voilà ce qui anime historiquement les salles Utopia. 
Et ce sont les mêmes raisons qui poussent l’équipe du cinéma Utopia Bordeaux à mener ce projet : ouvrir un cinéma dans le château du parc Palmer, au cœur des quartiers populaires et vivants de Cenon. 
 

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Ça bouge à Rosmerta !

Nous l’avons annoncé lors de la dernière A. G. extraordinaire : Rosmerta est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Après plus de quatre ans dans les locaux du 7bis de la rue Pasteur, nous sommes à la recherche de nouveaux locaux.
 

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mardi, mars 7 2023

Crève La Taule 84

“On nous dit que les prisons sont surpeuplées. Et si c’était la population qui était suremprisonnée ?” Michel Foucault

Il y a juste 20 ans, le 23 mars 2003, les 300 prisonniers de Sainte-Anne (à côté de La Manutention) étaient transférés au Pontet dans la prison flambant neuve. Vingt ans et presqu’autant de suicides plus tard, la maison d’arrêt de ce centre de détention est, comme partout, surpeuplée. Entre 1990 et 2020, on a construit 24000 places de prison et, en même temps enfermé 27000 personnes en plus. Le nombre de personnes détenues est passé de 45000 à 70000. À construire, une place de prison coûte 250000 €. Au fil des ans, le budget de la justice consacre des milliards à l’immobilier, (tant pour la construction que pour les remboursements de prêts) et dix fois moins à la rénovation des prisons vétustes, à la prévention de la récidive ou à la réinsertion. Suivant un plan lancé en 2018, 15000 places de prison devraient être livrées d’ici 2027. À deux exceptions près, Pau, 250 places, et Entraigues, 400 places, ce seront des prisons géantes de 500 à St Laurent du Maroni à 1000 places en Seine et Marne !

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mardi, décembre 13 2022

ENSEIGNANTES, ENSEIGNANTS ! Vous pouvez organiser des séances scolaires en matinée.

Nous pouvons organiser des séances à la carte pour vos classes, en matinée. Vous trouverez une liste des films programmables sur notre site internet, rubrique « Jeune public et scolaires »/ “D’AUTRES FILMS POUR LES SCOLAIRES

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lundi, décembre 12 2022

La Ménardière : un habitat partagé en construction…

À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût exorbitant, ni solution publique, ni solitude…
Garder le choix de sa vie jusqu’à la dernière seconde en mettant moyens et forces en commun pour inventer un habitat collectif où il serait possible de planter un jardin extraordinaire (avec des canards qui parlent anglais), mais surtout, encore et encore, de cultiver sa relation aux autres et au monde en ouvrant le domaine au plus grand nombre par des activités culturelles et agriculturelles… favoriser les échanges qui préservent du repli sur soi, compter pour la société parce que ce qui s’y passe compte pour ceux qui ont choisi de vivre dans ce lieu, à la recherche d’un équilibre entre vie privée et convivialité partagée.
Contre vents, marées et covid, le navire avance vers la pleine mer : les haubans craquent, mais le mât tient bon et si certains ont pris la « poudre d’escampette », d’autres le rejoignent à la rame… 
Un an et demi qu’on l’habite, deux étés de musique, de cinéma, de théâtre, d’expositions, de débats multiples… trois chambres d’hôtes répertoriées Gîtes de France, ouvertes toute l’année, des maisons à construire, des projets, des idées… 

Grâce à Lola et Patrick, un site internet vous raconte depuis peu tout ça et plein d’autres choses encore. 
www.lamenardiere.org

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jeudi, décembre 8 2022

Vidéo en Poche, c'est fini

Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)

Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de lait. Grâce à la confiance que des distributeurs impétueux et quelques exploitants avaient mis dans ce dispositif iconoclaste appelé Vidéo en Poche, nous en avons tenu la promesse originelle qui était de lutter contre la logique répressive de la loi Hadopi et de proposer une alternative à la répression, basée sur le lien de confiance dans la recommandation tissée par les salles avec les spectateurs (voir la revue de presse et le communiqué de la création du dispositif). Le vilain Hadopi ayant disparu, dévoré par l’ogre Arcom l’an dernier, on peut considérer qu’on aura joué notre rôle jusqu’au bout et on peut être fiers d’avoir vendu 30237 copies avec ce dispositif ! L’ultime film que nous avons proposé grâce à ED Distribution qui nous suit depuis le début, est le magnifique Sous l’aile des anges (tout un symbole pour Utopia), produit par Terrence Malick.

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mardi, octobre 4 2022

TOUT VA BIEN, TOUT VA MAL

Prix des places de cinéma : les salles abusent-elles sur les tarifs ? 

 

Ainsi s’interrogent ces temps-ci la presse et les émissions spécialisées sur la culture, le cinéma, le panier des ménages… ce dernier serait lourdement touché par les politiques tarifaires extravagantes pratiquées par les salles de cinéma. 
Ce constat est le fruit d’un gros travail d’enquête, puisqu’il est en réaction à la saillie d’un comédien en promo (Kad Merad) qui expliquait sur RTL la (supposée) désaffection du public pour le cinéma par les trop hauts tarifs pratiqués dans les salles.

Nombre de Tintin-reporters de filer leur sujet en reprenant l’argumentaire de la Fédération des Cinémas Français (en résumé : « c’est même pas vrai, y’a plein de réducs ») et de conclure en s’esbaudissant de ce que les plus grands et gros des cinémas travaillent d’arrache-pied à reconquérir le public en « premiumisant » à qui mieux mieux les séances, transformant à grands renforts de technologie de fête foraine (4DX, Ice, canapés convertible en cuir, etc) la sortie entre amis pour aller mater un film en « expérience de cinéma ». Formidable. Ils omettaient juste de préciser que cette « premiumisation » est surtout l’occasion pour les circuits de faire grimper de façon exponentielle le prix du ticket. On parle là de places à plus de 20€, tout de même. Ils omettaient également de décrire comment, après s’être débarrassés du petit personnel dans les cabines de projection, les mêmes circuits adoptent le mode de fonctionnement des supermarchés, remplaçant les caissières et caissiers par des distributeurs automatiques, les contrôleurs par des portillons de métros, les employés de cinéma par des vigiles… Même les confiseries vendues à prix d’or sont à présent en libre-service… surveillé. Et c’est sur ce modèle de consommation, triste et déshumanisé, qui tient plus du gavage qu’autre chose, que lorgnent avec appétit les petits et gros cinoches de France pour se renflouer… 

 

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lundi, juin 13 2022

LA MÉNARDIÈRE Un habitat partagé à Bérat, entre Toulouse et l’Ariège

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C’est un rêve, modeste et fou… Parvenus à l’âge où les clairons sonnent la retraite, une poignée de filles et de garçons se sont mis en tête d’inventer une alternative à ce que la société propose à ses vieux : ne pas vivre seuls, ne pas finir dans une de ces horribles institutions où il ne reste plus qu’à attendre… Rester actifs et solidaires jusqu’au bout, jeter ses dernières forces dans la bataille pour semer les graines d’un monde meilleur : et si on vivait tous ensemble ?
Utopique ? Je ne vous dirai pas le contraire ! L’humain étant ce qu’il est, ses rêves ont rarement raison de ses contradictions et de ses divergences… Néanmoins, deux ans après que l’aventure a commencé : nous sommes là et nous tenons la tranchée…
Acheter à 15 un domaine sublime, emprunter, l’aménager… curieusement, c’est le plus facile : et puis, il y a ce « putain de facteur humain », comme il se dit chez ceux qui tentent de monter un « habitat partagé » durable. Alors, ça bouge, ça remue, ça tangue… ce n’est pas toujours facile, mais toujours passionnant : humain quoi !

Nous sommes donc toujours là et la première année se termine avec un programme d’été qui devrait vous ravir : car si une partie du domaine est un habitat, l’autre est ouverte au village et au monde avec des jardins qui, de juin à septembre, proposent : rencontres musicales, débats, théâtre, cinéma, ateliers… Originalité de la chose : c’est en venant en « chambre d’hôtes » que certains ont proposé d’apporter leur participation aux manifestations de l’été.
Vous pouvez aussi simplement profitez des chambres d’hôtes ou des gîtes, éventuellement nous interroger et vous interroger vous-mêmes : quelle vie pour plus tard, quand vous commencerez à sucrer les fraises ? Et, tandis que l’orchestre de chambre range ses instruments, rêver sous les étoiles, en sirotant une tisane de verveine du jardin, à ce que la vie pourrait être si on unissait nos forces surtout quand elles commencent à faiblir… Comment rester maître de l’histoire que vous voulez écrire pour vous-mêmes et, jusqu’au bout du bout, ne laisser personne décider à votre place…

 

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mercredi, octobre 6 2021

ÉDITO : LE JEU DU CALAMAR

Ça vous aura probablement échappé, mais c’est un drôle de petit vent de panique qui a soufflé cet automne sur notre merveilleuse profession. L’espace de quelques jours, le temps s’est arrêté, les respirations se sont suspendues, l’Apocalypse menaçait, la mort des cinémas français, mille fois annoncée, allait cette fois, c’était sûr, se vivre en direct ! Pensez donc : contactées par un intermédiaire sans nul doute sulfureux, une poignée de salles sévissant dans les grandes métropoles, visiblement choisies dans le gratin de l’Art et Essai, parmi les plus vertueuses, défendant les programmations les plus diversifiées – et donc les moins susceptibles d’être accusées de compromission avec les trusts monopolistiques qui prétendent régenter nos activités ; ces cinémas proprement exemplaires (on rougit à l’idée d’y avoir été associés) se préparaient ni plus ni moins à pactiser avec le Diable. Mettre en danger toute une filière. Planter un couteau dans le dos de toute une profession. Enduit de curare, le couteau. Euthanasier le 7e Art. Les plus attentifs aux petits soubresauts qui agitent le petit monde du cinéma ont déjà compris qu’on parlait ici de la proposition qui a été faite, dans les derniers jours d’octobre, de programmer cet hiver quelques films choisis avec soin dans les plus récentes productions et acquisitions de Netflix.
 

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samedi, juillet 24 2021

SÉANCES POUR LES MALENTENDANTS

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mercredi, juillet 21 2021

APPEL A MUSIQUE !

APPEL A CHANSONS !  

 Appel aux groupes professionnels ou amateurs d’Avignon et alentours, pour égayer l’attente de nos spectateurs dans la salle Utopia République

Musiciens amatrices et amateurs, professionnelles et professionnels, seul en duo ou en groupe ! Vous pouvez nous envoyer vos morceaux à cette adresse : boris.utopia84 ou sur notre facebook en message privé, ou via une clef USB à la caisse du cinéma et nous les diffuserons dans nos salles tout l’été.

Donnez nous vos morceaux en .mp3 ou autres, mais pas de lien sur la toile !

Merci de nous donner les titres et artistes, et même si vous le souhaitez une petite présentation, un site internet, ou même vos dates de l’été, afin que nous puissions les lister à la suite de cet article.

 

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jeudi, juillet 1 2021

Séances bébé

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mercredi, juin 23 2021

La Terre s’efface sous nos pas et certains penseraient qu’il ferait meilleur vivre sur Mars

Le Collectif Sauvons Nos Terres 84, qui regroupe 23 associations et collectifs et qui s’investissent aux quatre coins du département du Vaucluse dans la défense des terres menacées d’accaparement, milite sans relâche pour la sauvegarde des espaces agricoles et naturels. 
Sachez que depuis 2001, plus de 400 hectares d’espaces agricoles et naturels sont artificialisés chaque année dans le département du Vaucluse, soit la fameuse comparaison d’un terrain de foot par jour ! 
La Surface Agricole Utilisée vauclusienne diminue 3 fois plus vite qu’au niveau national ! Cela pourrait inquiéter les décideurs, mais que nenni ! 
Ce sont encore au moins 3000 hectares  de terrains agricoles et naturels, dont la majorité irrigués, qui seront urbanisés d’ici 2030 ! 

Toutes ces décisions sont prises à contre-courant de toutes les réflexion actuelles et des récentes professions de foi des candidats aux élections.
 

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Deux petites histoires

Un jeune mineur isolé de Rosmerta fait un stage d’observation de deux semaines dans une entreprise vauclusienne. L’employeur, content du stagiaire, souhaite le gratifier, et donc demande un RIB. Le jeune n’ayant pas de compte en banque, et l’employeur refusant le numéraire, un matin Rosmerta accède à la requête et donne le RIB de l’association. 
Le jour même, l’employeur tient une conférence de presse où l’on apprend qu’il est sur les listes municipales et départementales du RN… 
Voici comment est annoncé un signalement au Procureur pour « travail dissimulé et marchandage de main-d’œuvre » à l’encontre de Rosmerta…
Cette basse manœuvre particulièrement déloyale porte sur environ 200€ qui en plus n’ont pas été versés ! Relativement peu face aux 6,8 millions d’euros estimés par le Parlement européen pour le « système organisé frauduleux de détournement des fonds européens » au profit du parti « par le biais d’emplois fictifs d’assistants parlementaires » dont profitent les antennes locales…
 

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