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Le blog des profondeurs...
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Chiche, on achète… Tous ensemble, pour que Rosmerta continue !
L’association Rosmerta est un centre social autogéré pour jeunes réfugiés, qui occupe depuis décembre 2018 un bâtiment du diocèse, au centre d’Avignon. Rosmerta lance une SCI (Société Civile Immobilière) citoyenne pour acheter sa propre maison.  Rejoignez l’aventure !L’objectif est de recueillir ...

La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie
Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

Augmentation en vue…
Voilà, c’est maintenant, on ne peut plus reculer. Tout augmente, Utopia doit s’y résoudre aussi.  Plus de cinq ans (octobre 2017, la fois d’avant c’était mai 2013) que nos tarifs sont inchangés. Malgré l’inflation, la crise des subprimes, les sécheresses, les inondations, le mildiou, la dispari...

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LIMBO

Écrit et réalisé par Ben SHARROCK - GB 2020 1h44 VOSTF - avec Amir El-Masry, Vikash Bhai, Ola Orebiyi, Sidse Babett Knudsen...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LIMBONous sommes en Écosse, plus précisément sur une île paumée au large du pays, dans les Hébrides, où, idée tordue de génie, les autorités britanniques ont installé dans ce bout du monde une vingtaine de demandeurs d’asile dans l’attente de la lettre qui les autorisera ou pas à rester sur le territoire de la Verte Albion : une bonne manière d’ôter à nos gaillards exilés toute envie d’essayer de gagner Londres… Dans ce paysage lunaire, magnifique mais battu par des vents glaciaux une bonne partie de l’année, les réfugiés font comme les rares habitants : ils s’emmerdent ferme et tournent en rond…



Le film va s’attacher à quelques personnages : deux frères nigérians obsédés par la série Friends, et dont l’un rêve de devenir footballer professionnel à Chelsea ; un intrigant et hilarant fan afghan de Freddie Mercury, avec qui il partage la religion zoroastrienne et peut-être l’identité sexuelle ; et surtout Omar, jeune Syrien joueur de oud – il trimbale son instrument partout –, qui a laissé derrière lui des parents à Istanbul et un frère resté combattre Assad. Dans ce désert des tartares septentrional, la vie des réfugiés est rythmée par le passage de la camionnette du facteur, guettée souvent en vain, et par la queue à l’unique cabine téléphonique, le réseau de portables n’étant fonctionnel qu’au sommet de l’ile. Omar y passe beaucoup de temps, écoutant les déceptions, impatiences et reproches de ses parents. Le jeune homme a perdu le goût de la musique depuis qu’il est arrivé en Europe et prétexte un poignet foulé pour ne plus jouer…

La force et le charme du film doivent beaucoup à son univers absurde, entre Kaurismaki et Ken Loach, entre beauté des paysages et tristesse des cœurs. Mais il faut saluer aussi l’interprétation du jeune Amir El-Masry, qui incarne formidablement le désarroi et le déchirement de ce jeune homme tiraillé entre espoir en l’avenir et fantômes du passé.