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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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TO BE OR NOT TO BE

Ernst LUBITSCH - USA 1942 1h47 VOSTF - avec Carole Lombard, Jack Benny, Robert Stack, et toute une bande de seconds couteaux magnifiques... Scénario de Edwin Justus Mayer.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

TO BE OR NOT TO BETo be or not to be fait partie de ces films dont la vision régulière est indispensable à notre équilibre, un de ces films de chevet qu’on connaît presque par cœur, dont certaines scènes restent gravées dans la mémoire, prêtes à défiler en 24 images/seconde à la moindre occasion. Et, merveille des merveilles, on ne s’en lasse pas. On s’en voudrait même à mort de ne pas courir le revoir, encore et encore.
Pourquoi cet acharnement que d’aucuns qualifieraient de pathologique ?
Parce que c’est un régal, tout simplement. Parce que cette histoire d’acteurs qui se trouvent mêlés, dans la Varsovie occupée du début des années 40, à la résistance antinazie, est une mine de gags, de rebondissements, de quiproquos tout bonnement irrésistibles.
Parce que le scénario est un véritable mécanisme d’horlogerie, où chaque pièce s’imbrique parfaitement dans la précédente, où chaque personnage apporte sa part de drôlerie, de dérision, mais aussi d’émotion à l’occasion.
Parce que Lubitsch nous fait prendre des vessies pour des lanternes avec une jubilation hautement communicative, affichant ouvertement le caractère artificiel de son entreprise pour nous la mieux faire accepter.
Parce que ce film, tourné en 1942, est un véritable direct au menton d’Hitler, plein d’une impertinence, d’une insolence proprement inouïes.
Parce que les acteurs, la merveilleuse Carole Lombard et Jack Benny en tête, font preuve de ce mélange d’élégance désinvolte et d’efficacité comique qui est la marque des grandes comédies américaines.
Parce qu’enfin To be or not to be est un film sur le vrai ou le faux, le réel et l’illusion, le masque et le déguisement, et qu’on peut difficilement rêver meilleur prétexte à cinéma.
Épilogue qui s’impose : être ou ne pas être un admirateur inconditionnel du chef-d’œuvre d’Ernst Lubitsch ? La question ne se pose même pas…