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Chiche, on achète… Tous ensemble, pour que Rosmerta continue !
L’association Rosmerta est un centre social autogéré pour jeunes réfugiés, qui occupe depuis décembre 2018 un bâtiment du diocèse, au centre d’Avignon. Rosmerta lance une SCI (Société Civile Immobilière) citoyenne pour acheter sa propre maison.  Rejoignez l’aventure !L’objectif est de recueillir ...

La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie
Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

Augmentation en vue…
Voilà, c’est maintenant, on ne peut plus reculer. Tout augmente, Utopia doit s’y résoudre aussi.  Plus de cinq ans (octobre 2017, la fois d’avant c’était mai 2013) que nos tarifs sont inchangés. Malgré l’inflation, la crise des subprimes, les sécheresses, les inondations, le mildiou, la dispari...

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TO BE OR NOT TO BE

Ernst LUBITSCH - USA 1942 1h47 VOSTF - avec Carole Lombard, Jack Benny, Robert Stack, et toute une bande de seconds couteaux magnifiques... Scénario de Edwin Justus Mayer.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

TO BE OR NOT TO BETo be or not to be fait partie de ces films dont la vision régulière est indispensable à notre équilibre, un de ces films de chevet qu’on connaît presque par cœur, dont certaines scènes restent gravées dans la mémoire, prêtes à défiler en 24 images/seconde à la moindre occasion. Et, merveille des merveilles, on ne s’en lasse pas. On s’en voudrait même à mort de ne pas courir le revoir, encore et encore.
Pourquoi cet acharnement que d’aucuns qualifieraient de pathologique ?
Parce que c’est un régal, tout simplement. Parce que cette histoire d’acteurs qui se trouvent mêlés, dans la Varsovie occupée du début des années 40, à la résistance antinazie, est une mine de gags, de rebondissements, de quiproquos tout bonnement irrésistibles.
Parce que le scénario est un véritable mécanisme d’horlogerie, où chaque pièce s’imbrique parfaitement dans la précédente, où chaque personnage apporte sa part de drôlerie, de dérision, mais aussi d’émotion à l’occasion.
Parce que Lubitsch nous fait prendre des vessies pour des lanternes avec une jubilation hautement communicative, affichant ouvertement le caractère artificiel de son entreprise pour nous la mieux faire accepter.
Parce que ce film, tourné en 1942, est un véritable direct au menton d’Hitler, plein d’une impertinence, d’une insolence proprement inouïes.
Parce que les acteurs, la merveilleuse Carole Lombard et Jack Benny en tête, font preuve de ce mélange d’élégance désinvolte et d’efficacité comique qui est la marque des grandes comédies américaines.
Parce qu’enfin To be or not to be est un film sur le vrai ou le faux, le réel et l’illusion, le masque et le déguisement, et qu’on peut difficilement rêver meilleur prétexte à cinéma.
Épilogue qui s’impose : être ou ne pas être un admirateur inconditionnel du chef-d’œuvre d’Ernst Lubitsch ? La question ne se pose même pas…