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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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Soirée le jeudi 24 novembre avec deux films : Le Secret derrière la porte à 18h15 et Suspiria à 21h00. Soirée accompagnée par Nicolas Tellop, critique de cinéma à la revue La Septième Obsession, en partenariat avec l’option Cinéma-Audiovisuel du Lycée Mistral.

Vous pouvez voir les deux films pour 11 euros ou 2 tickets d’abonnement. Vous pouvez bien sûr n’en voir qu’un au tarif habituel. Vente des places pour la soirée à partir du 16 novembre.

SUSPIRIA

Écrit et réalisé par Dario ARGENTO - Italie 1977 1h35 VOSTF - avec Jessica Harper, Joan Bennet, Stefania Casini, Udo Kier, Alida Valli... D'après l'oeuvre de Thomas De Quincey, Suspiria de Profondis. Restauration numérique par Dario Argento himself !.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

SUSPIRIATourné en Technicolor, mis en musique par les Goblin et hanté par le Mabuse de Fritz Lang, Suspiria ressemble à un opéra rock, une sorte de voyage enchanteur et terrifiant à l’intérieur d’un train fantôme qui ne connaît pas de répit. Suzy, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre des cours dans une académie de danse prestigieuse. À peine arrivée, l’atmosphère du lieu, étrange et inquiétante, surprend la jeune femme. Suzy apprend alors que l’académie était autrefois la demeure d’une terrible sorcière surnommée la Mère des Soupirs. Et si l’école était encore sous son emprise ? Avec Suspiria, Dario Argento marque une étape fondamentale dans l’histoire du cinéma fantastique, dont l’influence est encore aujourd’hui perceptible.
Suspiria est certes l’un des chefs-d’œuvre de son auteur mais c’est surtout une étape fondatrice du cinéma de la peur que beaucoup (David Lynch, Brian de Palma…) ont regardé depuis. Le film s’ouvre et se clôt par une pluie torrentielle, image climatique d’un déluge formel qui nous laisse à bout de souffle. Ici les images semblent comploter contre ceux qui les traversent. « La forme, a souvent déclaré le maître du giallo, c’est comme un coup de poignard ». Voici l’un des plus beaux de son auteur.

Jean-Baptiste Thoret (Dario Argento, magicien de la peur, Éd. Cahiers du Cinéma)

Qu’est-ce qui se cache derrière la porte d’un manoir américain et d’une école de danse ?
Les deux films reposent sur le paradoxe d’une invitation faite à une personne candide (le personnage féminin et le spectateur) à explorer un lieu, tout en sachant que certaines pièces leurs seront interdites. C’est faire l’expérience de l’entrebâillement de portes qui ouvrent sur des espaces proscrits ou tabous, pour explorer l’architecture de la peur et du désir, motifs que l’on retrouve aussi bien dans le conte littéraire (Barbe Bleue) que cinématographique (Shining). Les deux films, que l’on pourrait penser éloignés par leurs formes singulières et maniéristes, par leur inscription dans l’histoire du cinéma et leurs réalisateurs, se téléscopent pourtant, et une fois les deux films mis en miroir, permettent d’éclairer les obsessions de l’un et l’autre, et d’en révéler quelques secrets. P.B.