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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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Séance unique le dimanche 8 octobre à 14h00 présentée par Lauren Laz.

LE MAGICIEN D'OZ

(THE WIZARD OF OZ) Réalisé par Victor Fleming - USA 1939 1h41 VF - avec Judy Garland, Jack Haley, Ray Bolger, Frank Morgan, Billie Burke...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LE MAGICIEN D'OZLe Magicien d’Oz est au cinéma ce que l’arbre de Noël est à la forêt de sapins : un prototype scintillant, artificiel, une légende, à lui tout seul, qui recèle aux yeux des enfants la promesse d’un monde merveilleux, effrayant et terriblement tendre à la fois.

Si les chansons (Over the Rainbow, que Judy Garland continua de chanter tout au long de sa carrière, Follow the Yellow Brick Road...) sont devenues des classiques, et le film un pilier de la culture populaire américaine, celui-ci reste par bien des aspects d’une modernité frappante. Certes édulcoré par rapport au conte original de L. Frank Baum, à la fois pour distiller une morale hollywoodienne (on n’est jamais aussi bien que chez soi), et pour ne pas trop effrayer les plus jeunes, il n’en recèle pas moins une audace délirante et cruelle, dont on ne retrouve pas d’équivalent dans le cinéma pour enfant contemporain.

C’est qu’il y a de la folie à filmer une tribu de nains célébrant en fanfare le décès de l’affreuse sorcière de l’Est, à montrer la non moins abominable sorcière de l’Ouest, peinte en vert de la tête aux pieds, « sadisant » sans répit la gentille petite héroïne, à révéler que le magicien, en qui les personnages placent toutes leurs espérances, est un charlatan, à offrir à un lion incapable de se conformer à l’attitude virile qu’on attend de lui, son premier moment de bonheur chez un coiffeur qui lui fait une mise en plis...

Le Magicien d’Oz fut pourtant une production pharaonique de la MGM, lancée dans l’espoir de reconduire le succès phénoménal de Blanche Neige. Pas moins de quatorze scénaristes (dont Joseph L. Mankiewicz) et quatre réalisateurs (dont Victor Fleming, qui réalisera la même année Autant en emporte le vent, et King Vidor) ont travaillé sur le film. Le revoir aujourd’hui permet d’apprécier sa modernité, et de constater, en pensant à un film comme Charlie et la chocolaterie de Tim Burton, l’influence persistante qu’il a sur le cinéma.
(Isabelle Regnier, Le Monde)