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lundi, avril 30 2018

Marche contre Monsanto & Co

Marche festive pour l’agro-écologie ! Samedi 19 Mai à 14h, place de la Victoire à Bordeaux

 

« Disparition massive », « proche de la catastrophe écologique », « les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à une vitesse vertigineuse ! ». Mais aussi « accélération du déclin massif des insectes, en particulier des abeilles… ». Ce sont les alertes lancées à travers la presse par les scientifiques en ce début de printemps à la population. La catastrophe écologique est en cours dans nos campagnes ! En cause ? Les pratiques de l’agriculture intensive, l’usage de pesticides.
Mais l’agriculture intensive, c’est aussi l’augmentation des cancers, les pathologies chroniques, la déforestation, le réchauffement climatique, la destruction du lien social et du monde paysan. 
Le profit des multinationales de l’agrochimie et de l’industrie alimentaire, sans oublier la grande distribution, ne doivent plus être les objectifs de cette entreprise de destruction massive !
Il est encore temps de dénoncer cet état de fait et de passer à l’agro-écologie !
Boycottons les multinationales et leurs principaux actionnaires cupides, choisissons notre alimentation ! Exigeons une agriculture bio, locale et socialement bénéfique, à Bordeaux, dans la région et partout ailleurs ! Retrouvons-nous le Samedi 19 Mai pour la Marche contre Monsanto & Co
Marche pour l’Agro-écologie.

mardi, mars 20 2018

MARCHE CONTRE MONSANTO & Co MARCHE POUR L'AGRO-ÉCOLOGIE

Rendez-vous pour une marche festive et revendicative
Samedi 19 Mai à 14h, place de la Victoire à Bordeaux

Les multinationales et la finance se sont emparées de l’agriculture et de notre alimentation. Voici un chiffre édifiant concernant les trois plus grosses firmes de l’agro-industrie : Monsanto-Bayer (fusion en cours), DowDupont et ChemChina (ex-Syngenta) détiennent plus de 70% du marché mondial des semences. Elles contrôlent ainsi la production de la majorité des aliments qui se retrouvent dans nos assiettes. 
Elles vendent aux agriculteurs sur toute la planète des semences brevetées, non reproductibles, et génétiquement modifiées (OGM) pour résister aux pesticides qu’elles vendent également. Monoculture, engrais et technologies diverses viennent compléter le tableau.
Lorsque les agriculteurs ont opté pour ce système qui nécessite un endettement important et qui empoisonne, ils se sont attachés aux chaînes qui les lient aux multinationales de l’agro-industrie. 
Interviennent ensuite les multinationales de l’industrie alimentaire (Nestlé, Unilever, Mondelez, etc.) pour transformer les produits agricoles à grand renfort de chimie, et pour les vendre au secteur de la grande distribution à travers le monde. Ces multinationales sont expertes sur la manière de capter le consommateur (propagande publicitaire, prix attractifs, usage immodéré du sucre et autres substances addictives, etc.).
Le pouvoir économique des multinationales leur permet d’embaucher des armées de lobbyistes pour influencer nos institutions politiques européennes et nationales, en vue de protéger leurs intérêts ou de conquérir de nouveaux marchés.
Nous constatons chaque jour les nombreux dégâts occasionnés par l’agro-industrie et l’industrie alimentaire : cancers, pathologies chroniques, déforestation, réchauffement climatique, déclin de la biodiversité, pollution des sols et de l’eau, destruction du lien social et du monde paysan, menaces sur l’autonomie alimentaire des populations, etc.
Et les politiques sont complices, tel le gouvernement Macron, qui est favorable aux traités commerciaux de libre-échange (ex : CETA) et qui mène une politique en faveur de l’allègement des normes et de la fiscalité. De même, au niveau européen, les aides accordées par la Politique Agricole Commune favorisent le développement agro-industriel.
Pourtant les alternatives agro-écologiques existent et ont fait leurs preuves. Malgré le manque de soutien des politiques, de nombreux citoyens reprennent le contrôle de l’agriculture et de leur alimentation en produisant bio ou en créant des AMAP par exemple.
Alors pour que cette agriculture écologique et socialement vertueuse ne reste pas en marge, et pour que l’alimentation saine ne reste pas le privilège d’une minorité :
Brisons les chaînes qui nous lient aux multinationales.
Fuyons les supermarchés et la consommation de masse.
Agissons pour protéger la santé publique, l’environnement et la société.
Agissons en faveur du développement de l’agro-écologie.
Exigeons une agriculture bio, locale et socialement vertueuse, à Bordeaux, dans la région et partout ailleurs.