The tribe et Adieu Falkenberg sur Vidéo en Poche

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des films sur votre clé usb !

5€ par film, sans DRM et en HD quand c’est possible,  la résolution minimale 
étant celle d’un DVD !  Les fichiers sont lisibles par VLC, mais aussi sur les Freebox,  et de nombreuses TV et boitiers multimedia.  Vous pouvez consulter sur le site et à la caisse du ciné le catalogue complet : VIDÉO EN POCHE

 

 

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The Tribe
Un film de Myroslav Slaboshpytskiy
Grand Prix de la Semaine de la Critique, Festival de Cannes 2014. En langue des signes volontairement non sous-titrée.

C’est un pari fou de cinéma. Un pari tenu au-delà de tout pronostic, de toute attente, qui fait de ce film une véritable révélation, une expérience à nulle autre pareille de radicalité productive, d’audace exaltante. Vous n’entendrez aucun dialogue dans The Tribe puisque tous les personnages – et les acteurs qui les interprètent – ou presque sont sourd-muets et s’expriment en langage des signes, que le jeune réalisateur a choisi de ne pas sous-titrer. Et c’est bien là que réside le coup de génie car ce choix, qui peut être déconcertant au premier abord, nous amène à nous concentrer sur l’étonnant et fascinant ballet des regards et des gestes des personnages, nous mettant légèrement à distance de la tribu étrange que nous allons accompagner pendant deux heures. Mine de rien, c’est notre regard qui est profondément modifié, c’est notre approche des situations, notre manière d’appréhender les relations qui sont bouleversées. Expérience unique donc, et passionnante !
La tribu du titre désigne un groupe d’élèves d’une institution d’enfants et adolescents sourd-muets quelque part en Ukraine. Une tribu que rejoint dans la scène d’ouverture le jeune Sergey, qui est d’emblée mis au fait des règles d’intégration en vigueur au sein de l’internat : déshabillage, tabassage, humiliation en guise de rite initiatique. Il découvre rapidement un réseau bien organisé où les plus jeunes sont contraints à des petits trafics ou à des ventes de babioles dans les trains. Mais parfois on ne se contente pas ce ces activités somme toutes anodines, il arrive que le groupe agresse un malheureux à la sortie du supermarché juste pour lui dérober ses courses… Quant aux rares filles de la tribu, elles sont « invitées », si elles veulent gagner leur place dans l’organisation, à se prostituer sur les aires de stationnement de camionneurs internationaux, tout ça avec la complicité d’un professeur cupide…
La vision du jeune cinéaste ukrainien est d’un noir d’encre. La désespérance semble inscrite dans les gènes des jeunes protagonistes, et la violence, psychologique et physique, est omniprésente. Mais le film n’est jamais glauque parce qu’il déborde de l’énergie de ses personnages et c’est bien l’amour qui va tout bouleverser dans ce monde où tout semble régi par la cupidité absolue au nom de laquelle tous, même les plus jeunes, semblent prêts à tout.
 

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Adieu Falkenberg
Un film de Jesper Ganslandt

« On prétend qu’il faut toujours regarder de l’avant. Anticiper. Moi je continue de songer au passé. Je garde l’image des enfants que nous étions. À l’intérieur je n’ai pas changé. C’était la dernière chance de capturer cela avant que ça n’ait disparu. Je ne voulais pas attendre qu’on soit vieux pour faire un film. Nous nous sommes dit qu’on pouvait tout aussi bien le faire maintenant. Avec les authentiques protagonistes, au lieu d’acteurs se faisant passer pour de vrais gens. Je veux contempler la vie de tous les jours, pas une version enjolivée par les artifices habituels au cinéma. » Jesper Ganslandt
Dernier été à Falkenberg… Alors que la petite bourgade Suédoise est baignée de soleil, et que les journées se déroulent au rythme tranquille des grasses matinées, des baignades en mer et des balades en forêt, cinq amis d’enfance profitent avec insouciance de cette parenthèse estivale… À la fois témoignage autobiographique, tourné dans sa ville natale avec ses amis de toujours, et vision sublimée de ce moment si particulier où le groupe se délite, où le passage de l’enfance à l’âge adulte nécessite de laisser tant de choses derrière soi.

 

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