Les nouveaux films en Vidéo en Poche

logo-VeP.pngVenez au ciné remplir une clé USB avec des films Vidéo en Poche, il y en a pour tous les goûts et les âges. 5€ par film, sans DRM et en HD quand c’est possible, la résolution minimale étant celle d’un DVD. Vous pouvez consulter sur le site le catalogue complet des films disponibles www.videoenpoche.info (les fichiers sont notamment lisibles sur les Freebox et sur les TV et boitiers multimedia certifiés DivX plus HD, pour plus de précisions sur la lecture des films, voir la page d’aide sur le site Video en Poche). Ci-après, voici quelques titres parmi les nouveautés…

Septieme-ciel.jpgSeptième Ciel, réalisé par Andreas Dresen, coup de cœur du Jury de la sélection Un Certain Regard à Cannes en 2008 (Pour lui, son nouveau film, Prix Un Certain Regard à Cannes en 2011, sort le 4 avril et sera projeté en avant-première le 12 mars à Tournefeuille). C’est rare de voir un film sur la vieillesse aussi ouvert, aussi libre et aussi peu enclin à la pitié. Septième ciel n’est pas « un film sur la vieillesse », c’est un film qui raconte l’histoire de personnages qui sont vieux, nuance qui change tout. Parce qu’on est jamais dans le registre « sujet de société » avec discours globalisant, on est dans le portrait sensible et mouvant d’individus qui vivent, qui aiment, qui désirent, qui souffrent, qui font souffrir… toutes activités exaltantes qui ne disparaissent pas sous prétexte qu’on a dépassé la soixantaine. (en savoir plus sur le site de Vidéo en Poche)

Following-Sean.jpgFollowing Sean, film documentaire de Ralph Arlyck, est une œuvre splendide et bouleversante sur les utopies, sans nostalgie ni amertume, mais avec la sincérité du vécu, un témoignage de grande valeur qui évolue entre l’intime et l’universel, entre l’instant volé et l’Histoire. En 1969 à San Francisco, dans un célèbre court-métrage, un petit garçon de quatre ans, Sean, assis pieds nus sur un canapé, parle de fumer de l’herbe, d’habiter avec des accros aux amphets et de sa haine des flics qui « cassent des têtes ». Le réalisateur de ce court métrage, Ralph Arlyck, était étudiant au milieu des années 60 et San Francisco vivait alors au rythme de la révolution culturelle des États-Unis. Ce court-métrage va secouer les spectateurs. Le film, primé dans des festivals du monde entier, sera disséqué dans la presse, présenté lors d’une conférence à la Maison-Blanche, ouvrira moult débats… La confiance espiègle de ce bambin ébranle alors le schéma traditionnel de l’Amérique en incarnant un esprit de liberté et une promesse de possibilités infinies… Quand Ralph décide de retourner à San Francisco, en 1994, pour retrouver le personnage qu’il croit être le centre de sa quête, il n’imagine pas à quel point la vie de ce petit garçon, devenu adulte, reflètera la sienne… C’est passionnant parce que ça brasse, en mêlant l’intime et le collectif, toutes les idées, les utopies, les rêves qui ont agité la société américaine depuis cette époque. (en savoir plus sur le site de Vidéo en Poche)

Mundo-grua.jpgMundo grúa, écrit et réalisé par Pablo Trapero, Prix de la Critique à Venise en 2000 (premier long métrage de ce cinéaste argentin à qui l’on doit depuis notamment Leonera qui avait obtenu 8 nominations à Cannes en 2008). Avec son noir et blanc qui rappelle un certain cinéma qu’on a tant aimé dans les années soixante-dix, Mundo grúa est une chronique superbement mélancolique, une histoire très belle, très forte dans sa simplicité qui vous accroche sans jamais dramatiser, ancrée dans une réalité scrupuleusement observée et restituée, mais qui s’en éloigne par une rêverie volontiers malicieuse, par des trouvailles (de situation, de décor, de mise en scène) qui piquent la curiosité et provoquent l’émotion. Rulo tombe amoureux d’Adriana, une veuve vendeuse de sandwiches qui va illuminer sa vie et qu’il présente à ses copains de chantier. Malheureusement Rulo n’obtient pas le job de grutier qu’il convoitait et, plutôt que continuer à vivoter à Buenos Aires, il accepte un boulot bien payé en pleine pampa, à quelques 2000 kilomètres de la capitale. Est-ce la fin de son histoire avec Adriana, est-ce la fin des virées avec les bons copains et des échanges musicaux avec son fils ?… (en savoir plus sur le site de Vidéo en Poche)

La-Nana.jpgLa Nana (la bonne), réalisé par Sebastian Silva - Grand Prix du Jury, fiction étrangère, au festival de Sundance en 2009 (son nouveau film, Les vieux chats, est programmé en avant-première pendant les rencontres Cine Latino). Raquel, c’est la boniche qui fait partie de la famille, « la nana » en espagnol, celle qui torche les gosses, leur donne le biberon, leur fait les tartines du goûter au retour de l’école, brique la maison, sert le repas avec ponctualité et discrétion, taciturne autant qu’impeccable… Et tout ça depuis si longtemps que personne n’imagine qu’elle puisse partir un jour ou avoir des états d’âme. Quand sa patronne prétend embaucher une autre domestique, histoire d’alléger son travail à la suite d’un petit malaise, Raquel va donc inévitablement prendre un sacré coup d’angoisse et aucune intruse ne saurait venir chambouler ses armoires ! Pas vraiment son genre d’argumenter, de protester ouvertement, obéissante quoi qu’il arrive, mais chaque fois qu’une nouvelle venue va tenter de s’implanter sur son territoire, la Raquel va lui tendre mille petits pièges sournois, jusqu’à ce qu’elle prenne ses jambes à son cou avec horreur… Si bien qu’une forme de tension va s’installer dans la famille qui ne sait trop par quel bout la prendre… C’est qu’elle est inquiétante, la Raquel… On se demande même si on ne va pas basculer tout à coup dans quelque chose de fantastique tant le climat tangue, non sans humour, entre paranoïa et claustrophobie. (en savoir plus sur le site de Vidéo en Poche)


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