dimanche, novembre 9 2014

IN THE FAMILY : interview avec Patrick Wang, réalisateur

Affiche_in-the-family.jpgIn The Family, c'est le coup de coeur de quelques membres de l'équipe, un film de 2h50 qui traite certes de l'homoparentalité, mais sans jamais appuyer son propos ni être démonstratif... Un film indépendant, qui dépeint le quotidien d'un homme qui se voit privé de la garde de son fils à la mort de son compagnon, et qui prend le temps de plonger dans le quotidien de cet homme, de nous faire ressentir l'évolution de ses sentiments, de nous faire comprendre son histoire... D'une simplicité jamais simplificatrice, In The Family érige le dialogue et la compréhension des motivations de chacun comme moteur des relations humaines. Un film fleuve, un film plein d'émotions, un film plein d'espoir...

Ci-dessous, l'interview de son réalisateur et acteur principal, Patrick Wang.

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mercredi, février 16 2011

LA CASA MUDA (The silent house) par son réalisateur...

LaCasaMudaComment est né le projet ?

De mon envie de réaliser un long métrage, après les formats courts auxquels je suis habitué, et de la passion de mon associé Gustavo Rojo pour les films d’épouvante. Nos collaborateurs sur le film sont les mêmes que ceux qui travaillent avec nous dans la publicité, sur les courts-métrages et sur les clips musicaux. Par exemple, je connais Pedro Luque, le directeur de la photographie, depuis l’École de Cinéma, et nous travaillons ensemble depuis plus de 8 ans. Nous partageons le même goût du risque, sur chaque projet. LA CASA MUDA a été tourné en 4 jours avec un budget de 6000$, quatre acteurs et une maison, avec pour seul but de créer une tension et de la peur chez le spectateur.

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jeudi, janvier 6 2011

Contre vents et marées

CONTRACORRIENTE

Javier Fuentes-León
Pérou-Colombie 2009 1h42

Dans le cadre du festival "Des images au mots" du 7 au 13 février à Toulouse

contracorriente

Ce joli film nous en dit long des courants contraires de l’Amour, ceux qui nous emportent, ceux qui nous noient, ceux contre lesquels toute lutte serait vaine et ne ferait que précipiter la noyade.

Éloigner la peur, accepter de sombrer, sentir le souffle court qui brûle les poumons, mais garder les yeux ouverts même tout au fond. Voyez ici qu’à travers le sombre apparaissent les couleurs. Celles d'un Pérou de ciel turquoise, de maisons aux murs ocres, rouges et bleus. Celles d'une langue qui chante jusque dans les insultes quotidiennes, celle d'un pays baigné d'icônes, de dévotions et de croyances païennes. Ce même pays où être est parfois une lutte.

Parce qu’ici, ce qui empêche Miguel de se vivre entièrement, c'est plus le poids des traditions que sa propre non-acceptation. Parce que son amour, il le vit, le transporte et "la concha de tu madre" ce qu'il en est beau, tendre et émouvant. Parce qu'il se bat comme un beau diable, contre eux, contre elle, contre lui-même aussi. Et de renonciation en uppercuts, le chemin qu’il parcourt le mènera  à l’acceptation de la perte. Peut-être qu'alors ce qui nous est dit ici du sentiment amoureux, c'est qu'il ne peut s'épanouir que dans une liberté totale, celle que l'on offre bien-sûr, mais aussi celle que l'on sait se donner.

Bien au-delà du symbole, du militantisme et des combats, on ne peut que saluer le travail de Javier Fuentes-León, qui tout en douceur finit par nous faire croire qu’on peut vaincre les éléments.

A voir donc Dimanche 13 février à 16h30 / Utopia Toulouse