samedi, septembre 22 2012

DESPUÉS DE LUCIA par son réalisateur

DESPUÉS DE LUCIA, prix Un Certain Regard cette année à Cannes et programmé dans nos salles dès le 3 Octobre, est un très beau film, d'une grande justesse et d'une grande sobriété, sur un sujet pourtant tellement pas facile qu'il pourrait à priori vous décourager d'avance de venir le voir. Ce qui serait, croyez-nous sur parole, fort dommage... Alors pour essayer de conjurer le sort, voici ci-dessous une interview de son réalisateur, Michel Franco.

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lundi, février 6 2012

OSLO, 31 AOÛT

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Pour vous présenter ce film d'une sensibilité à fleur de peau, qui vient de remporter le Grand Prix du Jury (présidé par Christophe Honoré) et le Prix d'Interprétation Masculine (mérité) pour Anders Danielsen Lie au dernier Festival Premiers Plans d'Angers, et pour vous faire patienter jusqu'à sa sortie en salle le 29 Février prochain, voici une interview de son réalisateur, le prometteur Joachim Trier...

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lundi, janvier 3 2011

Tartuffe au Far-West

« On est dans l’Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende ». Ça vous rappelle quelque chose ?… C’est bien sûr la morale de L’homme qui tua Liberty Valence, et peut-être celle du western en général. Ça pourrait être celle de Faites le mur et de l’univers moins impitoyable mais plus nocturne des arts de la rue. Vu à Utopia Toulouse, dans une salle 2 pleine comme un œuf, ce jeudi 30 décembre…

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Adieu 2010...

Assange-Pop-2.jpgVoici donc, comme chaque année, l’occasion pour nous de vous souhaiter le meilleur pour l’année qui commence… Une année que l’on vous souhaite pleine de belles et bonnes choses, de grands évenements comme de petits bonheurs, et riche en découvertes cinématographiques, évidemment… Et puis une année qu’on espère aussi, pour emboîter le pas à notre camarade Stéphane Hessel, abondante en saines et collectives « indignations », envisagées par l’ancien membre du Conseil National de la Résistance comme les prémices d’une insurrection pacifique, qui risque fort d’être nécessaire, voire salutaire, me semble-t-il…

Mais cette transition d’une année à l’autre est également l’occasion de faire une sorte de bilan de l’année écoulée en revenant sur les évenements qui nous ont le plus marqué… Et pour nous, ce sera donc revenir sur les films qui nous ont le plus touché… Il me semble pour le coup bien inutile de vous lister tous les “grands” films qui ont jalonné cette année (assez riche il faut l’avouer), vous trouverez tous ces titres, souvent les mêmes, dans toute la presse “spécialisée” et vous aurez même l’occasion de les revoir pour le Festival Telerama fin Janvier. Alors, cette année, j’ai bien plus envie de remettre en lumière des films plus “petits”, en tous cas moins évidents, et donc forcément moins médiatisés, mais dont le souvenir n’en reste pas moins pour ceux qui les ont vu celui d’une belle expérience de cinéma… Et je suis sûr qu’autant parmi mes collègues que parmi nos spectateurs, nous avons tous en tête un de ces films, absents des classements des « meilleurs films de l’année », mais qui ont été pour chacun de nous un vrai coup de cœur. Je vais donc vous citer le mien, et j’espère bien que vous ferez de même, ce serait une bien belle occasion de parler de nouveau de ces films dont on parle peu, et pourquoi pas d’amener de nouveaux spectateurs à les découvrir…

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mercredi, décembre 29 2010

(Dé)Faites le mur : le street-art à l’affiche

gaza2Les amateurs de street-art comme les néophytes seront comblés avec deux films en programmation qui gravitent autour de ce sujet, même si les présenter seulement sous cet angle serait certainement réducteur : Faites le mur de Banksy et Women are Heroes de JR. Engagés, émouvants et drôles.

Le « street-art », l’art qui sort du musée, et se retrouve en bas de chez vous. Le street-artist, au grand dam de nos sociétés, va à l’encontre de la notion de propriété. Considéré comme un délinquant lorsqu’il se réapproprie l’espace public, son action, parfois à la limite du vandalisme, va de la peinture élaborée au pochoir, en passant par le collage ou le graffiti. Cette tribune grandeur nature visant un large public, déjà subversif dans le non-consentement, est l’étendard d’artistes contemporains majeurs. Par-delà les frontières, dans ces villes où se côtoie aussi bien l’immeuble hideux que la prouesse architecturale, quelques trublions arrivent des idées plein la tête, tentant d’agrémenter cette anarchie structurelle.

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lundi, novembre 9 2009

A propos de "Qu'un seul tienne et les autres suivront"

Un premier film en première page de notre Gazette : un vrai coup de coeur !

Et deux avant-premières pour vous le faire découvrir : une à Tournefeuille autour du thème des prisons, et une à Toulouse en présence de la réalisatrice.

La seule chose que j'ai envie d'ajouter pour défendre ce film, c'est ce qu'en dit sa toute jeune réalisatrice, Léa Fehner. Sa manière d'aborder les choses, les gens, la vie... avec humilité et générosité, en disent plus que n'importe quel grand discours.

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jeudi, février 26 2009

Agnès V par Agnès Varda

Vous avez peut être raté Les plages d'Agnès récemment. Visiblement ce film vous a plu, je me souviens des séances bondées à Toulouse où certains d'entre sont repartis déçus de ne pouvoir assister à la projection. Deux semaines de rattrapage à Tournefeuille sont déjà prévues jusqu'au dimanche 8 Mars, bande de veinards.

Déja dans Jacquot de Nantes, elle esquissait un portrait, celui de son grand amour Jacques Demy, décédé en 1990, dans un film empli d'une tendresse qui lui est si propre, filmant  les rugosités de son visage avec une indéfectible douceur. Avant que ne sonne le glas du temps qui se joue de la vie, Varda capte ce qu'elle peut encore saisir, délicieuse alchimie d'images rares d'archives, de fantaisie amusée, dans un incroyable puzzle romancé. "Je me souviens pendant que je vis". A 80 ans, cette éternelle jeune fille, cherche peut être à boucler quelque chose, en s'attaquant à une autobiographie déguisée, un film où s'entrelacent les bribes de sa mémoire pas encore fallacieuse. Le temps qui passe, on le sent bien, ne l'enchante pas vraiment. Dans le dispositif filmique que vous avez peut être vu à l'espace Cartier, elle apparaissait déjà avec Les veuves de Noirmoutier, mais par pudeur ou par modestie elle y restait muette. Ici, c'est elle qui parle, d'elle avant tout.

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